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La Compagnie propose des formations sur la lecture à voix haute au pupitre,

et sur la lecture d'albums.

 

Formation sur la lecture à voix haute au pupitre :

 

Entre lecture et théâtre, la lecture au pupitre permet d’explorer le travail de chœur, d’adresse, de diction et de rythme, et ce de façon ludique. 

 

Extrait du « Journal d’une stagiaire ».

18 mars 2015.

 

(…) Cette fois ça y est. Je suis devant le pupitre. Ou derrière. Je ne sais pas comment dire. Tout d’abord le régler. Le mettre à la bonne hauteur. L’incliner si besoin. Mon texte est là, imprimé en police 14 pour faciliter la lecture. Je m’installe sur mes deux pieds, légèrement écartés pour maintenir facilement l’équilibre. Je n’aurais pas dû mettre ces chaussures à talon. D’abord elles me font mal, normal je les ai achetées la semaine dernière, et puis je sens bien qu’elles ne vont pas me porter comme il faut. Allez, je les pose. Tant pis, j’en serai quitte pour une paire de collants. Ah ! les mains, où mettre les mains… Je fais rapidement le tour dans ma tête : pas dans les poches, pas dans le dos, pas croisées devant. Eviter qu’elles ne racontent mon stress en se manifestant de manière intempestive sur mon pull ou mon pantalon. Le mieux serait de… D’accord, malgré ma forte envie de discuter je ne fais pas d’histoires, et je les pose sur le pupitre. Eventuellement elles me serviront à ne pas perdre la ligne. Voilà. Un temps de concentration. Relire les premières lignes du texte, attendre le silence… Et puis les premiers mots jaillissent, adressés aux spectateurs. J’ai levé la tête, je les regarde, je parle, et puis tout de suite mes yeux se posent de nouveau sur la feuille, je photographie les mots suivants, je relève la tête, j’adresse, etc…  Bien mastiquer les consonnes, parler suffisamment fort (et pourtant cela me semble toujours beaucoup trop), lire tout ce qui est écrit en évitant les élisions (j’me promène ou je m’ promène au lieu de je me promène…), m’appuyer sur la ponctuation en la respectant scrupuleusement.. Et puis incarner le texte. Le texte et non pas le personnage. Je ne suis pas le personnage. Je suis celui qui dit les mots du personnage. J’accélère quand l’action se fait plus rapide, je frappe les mots s’il y a de la bagarre, je me fais plus tendre pour la grande scène de la déclaration d’amour. Le texte défile, je tourne les pages, lève la tête, articule, dis les mots, baisse la tête. Les spectateurs m’écoutent. Je suis le texte (du verbe être et du verbe suivre), je me glisse dans les oreilles, j’excite les cerveaux pour qu’ils créent des images à poser sur les mots. J’arrive au bout, un dernier regard, un sourire même et je regagne ma place. Finalement, ça s’est bien passé.

 

 

Formation sur la lecture d'albums : Albums en jeu.


Objectifs généraux:
pour une découverte ludique de la lecture à haute voix d'albums pour la jeunesse.


Contenu:

La lecture d'albums a ceci de particulier qu'elle doit en même temps faire entendre une histoire et montrer tout ou partie des illustrations devant un auditoire qui ne fait pas semblant.

Dans cette formation, nous parlerons avant tout de lecture plaisir, de lecture jeu, de lecture rythmique, de lecture adressée..

Il y aura bien évidemment des exercices plus techniques portant sur l'articulation, la position du corps, l'adresse au public, la tenue du livre, la rythmique d'une lecture, son démarrage... 

Mais aussi des temps où les stagiaires, par groupe de deux, prépareront la lecture d'un album, à partir de leurs propres univers de lecteurs, et où ces différentes propositions nous permettront de chercher ensemble les façons les plus appropriées de lire pour les petits.

 

 

Pour toute question vous pouvez contacter les intervenants:  Laurence Cazaux et Patrick Gay-Bellile, comédiens-lecteurs et responsables artistiques d'Acteurs, Pupitres et Cie par mail : acteursetpupitres@wanadoo.fr.

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